28 septembre 1661
Il est d'usage de dire que nous descendons tous d'un roi, d'un pendu ou d'une prostituée....
Désolée de vous décevoir, mais de roi point !... d'un pendu, pas encore !.... et comme la vie intime des gens ne nous regardent pas ....
Une seule certitude, nos ancêtres sont tous d'origine paysanne. D'aussi loin que remontent mes sources , ils exercent des métiers liés à la terre: cultivateurs, laboureurs, meuniers etc... Certains possédent quelques terres mais sont aussi métayers , domestiques au service de riches familles locales ou journaliers.
POTIER - BARRETEAU: voici les patronymes qui constituent la lignée de ma branche paternelle.
Ces familles trouvent leurs racines dans le nord de la Vendée et le sud de la Loire-Atlantique. Installées à Grand Landes depuis plus de dix générations (1750 environ), c'est pourtant à Saint-Paul Mont Penit que l'on trouve la trace de nos premiers parents, par leur mariage le 26 septembre 1661.
Le vingt huitième jour de septembre mil six cent soixante et un le sacrement de mariage a été administré à
Luc Potereau et Jacquette Guillet.
C'est en ces termes simples et on ne peut plus dépouillés qu'a été entériné le mariage de ce couple, nos ancêtres les plus lointain. Pour le moment, aucune trace de leur naissance ni de leur décès. A cette époque, la consignation de mariage sur registre était assurée par l'église. Aucune autre information ne figurait que celle de l'évènement.
De cette lignée, naîtra 200 ans plus tard, en 1869 Adeline Rambaud, mon arrière grand-mère. Douze générations séparent les enfants nés en 2007 et ces lontains parents.
Grand-Landes reste le bastion des familles Potier-Barreteau, mais par le jeu des mariages on trouve des attaches à Falleron, Touvois, Legé, Saint-Christophe du Ligneron, les Lucs sur Boulogne entre autres.
La Gobinière, La Chambaudière, La Giraudière, Les Chauffetières, Bel-Air, La Forêt, La Rambaudière, La Violière, La Petite-Villeneuve et j'en oublie surement. Autant de lieux-dits qui gardent l'empreinte de nos ascendants.
Ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que les nouvelles générations quitteront le giron vendéen dans l'espoir souvent réalisé de revenir couler une paisible retraite.
A tantôt !....